Renforcer l’engagement des jeunes et des citoyens dans la lutte contre la corruption sexuelle à travers une campagne de communication massive et la mise en œuvre du PICEES (Pacte d’Intégrité Corporelle dans l’Education et l’Enseignement Supérieur) par voie d’arrêté interministériel.
Ce projet a été la continuité de la première phase réalisée en 2021 avec l’appui de l’OIF et l’Ambassade de France pour une durée de 03 mois. Cette deuxième phase s’intéressait à la région Atsimo Andrefana et Boeny pour comparer les résultats obtenus dans la première phase.
Briser le silence, inciter à la dénonciation de toutes formes d’abus et éveiller l’engagement des citoyens, notamment des jeunes au sein des établissements scolaires et universitaires, pour une lutte active contre la corruption sexuelle.
Le projet CORSEX, en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’ONG Tolotsoa avec l’appui financier de l’Ambassade de France pour une durée de 03 mois, a été lancé en 2021 dans la région Analamanga, Atsinanana et DIANA. Un sondage a été effectué auprès de l’Université d’Antananarivo concernant la perception des étudiants sur la corruption sexuelle ce qui a déclenché la réalisation du projet. Une note méthodologique a été adoptée afin d’élaborer la réalisation des enquêtes auprès des élèves/étudiants, parents et des focus group auprès des professeurs pour collecter leur perception par rapport à l’existence de la corruption sexuelle et dans le cas échant s’ils ont été victimes. Les résultats des enquêtes ont montré que les élève/étudiants de sexe féminin sont les plus victimes de corruption sexuelle comparées aux sexe masculin et l’octroi des bonnes notes figurent en première liste parmi les contreparties proposées par les instigateurs.
Le projet COREDU a été élaboré avec la collaboration de la coopération allemande pour une durée de 06 mois afin de réaliser un diagnostic de la corruption incluant les impacts socioéconomiques au niveau des ménages et intégrant les résultats d’une enquête nationale réalisée auprès de 14 CISCO réparties en six ex chefs-lieux de province. Une identification des CISCO cibles a d’abord été effectuée, ensuite une revue documentaire sur le secteur de l’éducation suivi d’une enquête nationale socioéconomique dont 2640 interviewées, et enfin des entretiens individuels menés auprès de 35 acteurs-clés du système éducatif. 25000 signatures ont également été collectées afin de réaliser un plaidoyer auprès des responsables du secteur.