Madagascar est connue dans le monde entier pour ses pierres précieuses (diamant, émeraude, saphir et rubis) et son or. Néanmoins, une grande partie de leur exploitation est réalisée de manière informelle, entraînant une perte de revenus importante pour les finances publiques. Cependant, ce secteur est considéré comme le deuxième pourvoyeur d’emplois à Madagascar, après l’agriculture, puisqu’il nourrit environ un million de travailleurs . Au lieu de générer un avantage économique pour les communautés, la plupart des revenus générés par le secteur ASM ne profitent qu’à une poignée de personnes. L’argent sale est injecté dans les ruées minières dans les zones protégées pour être blanchi.
Réalisation 1 : Formation des journalistes d’investigation
Les journalistes d’investigation seniors et juniors de MALINA et les OSC alliées ont bénéficié d’un renforcement de capacités de 2 jours sur l’économie souterraine et les mécanismes de blanchiment d’argent. La formation a été réalisée par la Cellule de Renseignement Financier et de Lutte contre le Blanchiment de Madagascar, le SAMIFIN.
Réalisation 2 : Investigation journalistique
Deux investigations journalistiques ont été conduites dans le disctrict de Sakaraha (région Atsimo Andrefana) et la commune rurale de Betsiaka (région DIANA), des localités à forte activité minière, afin de schématiser le circuit informel de l’exploitation et d’identifier les potentiels acteurs impliqués dans le réseau mafieux.
Réalisation 3 : Plaidoyer
Pour plaider pour une meilleure gouvernance du secteur, un débat télévisé avait été organisé, en collaboration avec TV Plus Madagascar, sur « Les enjeux et la gouvernance du secteur des pierres précieuses et de l’or à Madagascar »